Il faut se lever pour aller travailler.
Il est 6 h 30, le ciel est gris.
Une journée de grève, grève de patients, tant mieux...
La matinée défile, légère et douce.
Il est temps de rentrer.
J'essaie de préparer mon article, mais ça se bouscule sur l'ordi quand vient la pluie.
Et puis, lui...
Qui m'envoie ceci :
Quand les jours se suivent,
Quand il faut les vivre
En entier, sans rien omettre,
Sans oublier de mettre
Ce qu'il faut d'amour, d'humanité,
De risque, de richesse ou de pauvreté,
Quand les jours se suivent,
Quand il faut les vivre
Comme des bêtes qui tirent le soc,
Dont les cornes s'entrechoquent,
Alors je dis:
"Si ces jours sont des jours d'amour,
Peut-être, ça vaut la peine de les vivre toujours,
Peut-être, ça vaut la peine de les vivre toujours."
Quand les jours se suivent,
Quand il faut les vivre
En entier, sans rien omettre,
Sans oublier de mettre
Ni le poivre ni le sel,
Des jours les plus noirs,
Ni le sucre ni le miel des jours d'espoir,
Quand les jours se suivent
Comme dans les pages, les pages d'un livre,
Quand il faut toujours, toujours les compter
Comme les pions sur le bord de l'échiquier,
Alors je dis:
"Si ces jours sont des jours d'amour,
Peut-être, ça vaut la peine de les vivre toujours,
Peut-être, ça vaut la peine de les vivre toujours."
Comme des bêtes qui tirent le soc
Dont les cornes s'entrechoquent,
Quand les jours se suivent,
Quand il faut les vivre.
Gérard Manset, Quand les jours se suivent.
Okay,
ça va,
j'ai compris,
je ne lui ai pourtant rien dit.
Commentaires
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quel plaisir de te retrouver un peu, avec cette nvlle déco très épurée... une volonté que tout redevienne simple et léger?
j'espère que tu gardes le moral tout de même car il m'a semblé percevoir quelques idées un peu... grises pour ne pas dire noires!
bises douces ma belle!