Au coin du Monde

L'accident s'est produit samedi soir, vers 18h50. Alors que le manège fonctionnait, l'une des deux nacelles de l'attraction à sensation s'est détachée et s'est écrasée au sol avec ses quatre passagers, tous de la même famille.

Samedi après-midi, mon meilleur ami venant tout droit de St Barth, me propose un tour à la foire, pour changer d'air.

Personne devant le Booster : "on y va ? " "oui ! " "je viens de te dire oui ? au putain ! "

s'il y a un après...

13 h 30, hier, au boulot.

"ça intéresse quelqu'un une place pour le concert de Christophe Maé ? "

"ben, oui ! Moi ! "

Rendez-vous 19 h devant la salle de concert avec les copines fans des premières heures.

" Vous savez je ne connais pas grand chose de lui, mais ça peut être sympa. "

Première partie, Ben Ricour (ça commence plutôt bien).

" Mais si, tu sais c'est celui qui chante  " (plutôt beau gosse dans son genre)

Et Maé.

"tant de plaisirs faciles, d'envies puériles, qui nous retiennent vers le bas, prêts à n'importe quel deal quand il faut mourir" :

"une chanson douce, que me chantait ma maman" :

" spleen, c'est toujours à la même heure" :

"ça fait mal"

Imaginez le, des palmiers sur la scéne, des marguerites, habillé chemise blanche, veston noir, pantalon et casquette kakis, converses blanches.

Il m'a émue, vraiment, surtout quand je lui ai touché la main...

Je vous fais tourner en bourrique !

Ben oui, c'est tout moi ça, je ne sais pas ce que je veux, enfin si, enfin sais plus, mais peu importe !

J'ai encore tout changé, jusqu'à ce que ça me corresponde vraiment.

Une éternelle insatisfaite.

Soyez indulgents.

Et demain à 16h c'est les vacances.

Quand l'autre moi sera là.

" Il faut avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse" F. Nietschze

Quel ennui ces derniers temps, comme je disais à un ami hier, "rien de rien c'est nul".

Depuis que j'ai arrêter de parcourir le monde à la recherche de quelques plaisirs éphémères, je tourne en rond comme un lion en cage.

Tous les potentiels hommes de ma vie me déçoivent, si je ne bouge pas un petit doigt et bien il ne reste rien, ils n'en vallent donc pas la peine, parce qu'ils se laissent guider au grés de mes envies, de mes caprices, de mes disponibilités.

Alors je bosse, 12 h à la suite et pour les 2 jours à venir, parce que de toute façon, je ne fais rien en dehors de ça.

Je n'ai pas envie de sortir, je ne vois pas mes ami(e)s, parce que je n'ai rien à raconter, c'est horrible, c'est un véritable chaos.

Je ferais bien de me couper un doigt (légèrement, j'entends bien), j'aurai quelque chose à raconter.

Ma tête réclame de la nouveauté  (mon corps aussi), mais je n'y peux absolument rien.

Tiens si je faisais un truc de fille déprimée, je vais tremper des chips dans un gros pot de nutella, me mettre en pyjama et puis si je m'endormais, pour un certain temps dans ma prison d'argent...

Vous étiez prévenus...