posté le dimanche 01 avril 2007 à 18:47
Et pendant que tu dors...
Au mitant de la nuit frileuse
Ma main en quête aventureuse
Tisse en aparté délicat
Le relief diapré de ton ombre
Dissimulée en liane sombre
Au détour de nos évidences.
Je te dessine à coups de langue
En souvenir de vie intense
En lacis de grâce de bras
Parsemant de picotis doux
L’étoffe veloutée de ton cou
Et la médiane de ton mât.
Et cette île en fond de lumière
Visage du vécu solitaire
Enigmatique retenue
Abandonnée, fêtant l’extase
Offrant mon âme en peau de phrase
Je me délivre de mes stases.
Au jardin du sablier sourd
Face au calme accord de velours
Sacrant toutes les quintessences
Gémellité lissée de paix
En déchirant ma camisole
Ma littérature devient folle.
posté le dimanche 01 avril 2007 à 18:26
Viens t'asseoir là...
J'ai quelque chose à te dire.
Oui toi , ne te retourne pas c'est à toi que je parle.
Toi qui cours sans arrêt, toi qui ne prends pas le temps.
Oui , c'est de cela que je veux te parler: de vivre !
Qu'est ce que c'est pour toi Vivre ?
Que représente pour toi : La vie ?
Est-ce que tu t'es déjà posé cette question ?
La vie que tu me montres est une souffrance dès que tu lances ton premier souffle. Elle est dure et difficile, elle est ingrate et blessante,
elle est misère et destructrice, elle est concupiscente et envieuse.
Alors tu te lances dans cette frénésie, tu cours, tu trépignes, tu veux avancer plus vite, tu veux faire ta place comme les autres et tu les bouscules pour y arriver. Tu te laisses prendre par tout ce qui te procure un plaisir éphémère. Tu veux ta part de l'argent qui procure la puissance.
Tu ne penses qu'à toi , à ton confort, à ton ambition.
Tu es comme tout le monde et tu es content ! Si c'est cela que tu penses alors tu auras cela !!
La vie n'est pas ce que tu crois, elle est bien autre chose.
C'est le regard que tu portes sur toi, c'est ce que tu penses, c'est ce que tu ressens.
Tes peurs, tes craintes, tes répulsions conditionnent ta vie;
tes espérances, tes envies, tes rêves, tes attentes aussi
Nous sommes tous des êtres imparfaits et sensibles.
Il faut se détacher de soi , sentir autour de nous l'amour .
Quand donner devient plus important que recevoir , la vie prend un autre sens.
Tout ce qui nous arrive nous l'induisons par nos pensées et par nos actes.
Rien ne doit nous surprendre ou nous décevoir.
Ce qui nous arrive d'heureux ou de malheureux n'est que le résultat de notre propre cheminement
Nous seuls avons les clés de notre vie ,personne n'en a un double
Si tu donnes du bonheur, tu seras heureux
si tu donnes du chagrin , tu pleureras,
si tu donnes de la colère, tu souffriras,
si tu donnes la vraie image de toi, tu seras reconnu.
Notre pensée dirige notre vie, alors prends le temps de vivre.
Arrête-toi un moment pour souffler et pour donner un sens à ta vie.
Viens t'asseoir là.......
posté le dimanche 01 avril 2007 à 18:14
Cette petite fille qui sommeille en vous.
Il était une fois une petite fille qui, depuis longtemps, longtemps, portait dans son cœur le rêve d’un grand et bel amour.
Elle rêvait à un garçon, puis plus tard à un homme, un inconnu à venir à qui elle donnerait sa vie, son corps, tout son être.
Les années passèrent et le bel amour n’arrivait pas.
Elle le cherchait partout en vain, dans le moindre sourire, dans chaque regard, dans chaque rencontre.
Pendant des années, elle fut sûre que l’amour viendrait vers elle, la reconnaîtrait entre toutes et lui dirait :
- Oui, c’est toi que je cherchais, je suis venu pour toi, pour toi seule...
Et la petite fille devenue grande, pour ressembler à ses amies, aux autres femmes, renia son beau rêve et s’en alla dans les bras d’un passant qui passait.
Elle ne savait pas encore qu’elle s’était trahie, car elle ne connut dans cette rencontre- là ni l’amour, ni le plaisir, ni même la possibilité de rêver sa vie.
Puis un jour la relation cassa, elle prit la fuite pour sauver un peu de sa vie.
Longtemps, longtemps, son corps garda la trace de cette histoire au début banale, puis médiocre et enfin sordide.
Elle restait depuis fermée au plaisir, effrayée par le possible d’un partage.
Un jour, bien longtemps plus tard, elle découvrit, tout au fond d’elle, cet amour qu’elle avait tant recherché à l’extérieur.
Oui, elle rencontra cet amour en elle, comme une force extraordinaire qui la poussa vers un homme qu’elle n’avait ni attendu, ni espéré.
Il fut là sans même qu’elle le sût, il fut là tout entier, tout présent.
Il fut là et elle s’éveilla ou ,plutôt, ce fut l’amour qu’elle portait en elle qui s’éveilla.
Telle une source, il irrigua chacun de ses gestes, ensoleilla ses paroles, fit germer des possibles qu’elle ne soupçonnait même pas.
Ce fut comme un tremblement de terre interne qui secoua toute son existence.
Elle qui avait tant attendu, espéré un amour unique venant vers elle du dehors, découvrait étonnée, ébahie, qu’il avait sommeillé jusqu’à ce jour en elle.
Qu’elle le portait au secret de son corps, inouï, extraordinaire de vivacité, surprenant d’imprévisibles.
L’homme à qui elle donna cet amour inespéré fut si surpris dans un premier temps, qu’il douta de ce sentiment si fou, si soudain.
Il en eut même un peu peur au début .
- Je ne le mérite pas, pensait-il, elle doit se tromper et me prendre pour un autre.
Mais c’était bien lui qu’elle avait choisi, seulement lui.
La suite de l’histoire, je ne peux la dire car il arrive parfois que des amours humaines soient si agrandies, si amplifiées par ceux qui les reçoivent qu’elles deviennent des légendes.
Je ne veux entraîner personne dans un rêve qui ne saurait trouver sa place dans la réalité.
A moins que, écoutant tout au fond de vous...
Extraits de " Contes à guérir, Contes à grandir"
De Jacques Salomé.
posté le dimanche 01 avril 2007 à 18:06
La vie tout simplement....
Il n’y a pas de chemins balisés pour se faire aimer, sinon d’être présent, entier, dans le don absolu. Il n’y a pas de recette, sinon celle de pouvoir continuer à s’aimer soi-même, de pouvoir faire cohabiter harmonieusement cet amour de l’autre avec un amour de soi qui reste vivant. Je pense m’aimer assez pour rester un bon compagnon en ma propre compagnie, pour ne pas maltraiter mes qualités qui sont innombrables (je ris en écrivant cela). Pour finir, je trouve que la vie est belle et je me souhaite de la voir toujours ainsi quoi qu’il arrive. Je ressens beaucoup de bonheur à pouvoir vous écrire tout cela, et je vous livre mes mots tels quels, brillants, tout lumineux de cette chaleur qui m’habite...
Ainsi, il est possible de continuer à se respecter en aimant sans se sentir aimé, en étant dans le don d’amour quand il est reçu et amplifié par la présence, l’écoute, l’ouverture de l’autre. De poursuivre une relation dans laquelle l’un est dans l’ordre du ressenti et l’autre, dans celui des sentiments. En sachant que celui qui aime sera seul à nourrir, à alimenter son amour, qu’il devra puiser dans ses propres ressources pour offrir le meilleur de lui-même à l’aimé. Etre en amour donne une force inouïe à celui, à celle, qui porte un tel amour gratuit. Qui ne quémande pas la réciprocité, qui accepte que les sentiments de l’autre soient encore dans les limbes, ou ailleurs...
Jacques Salomé, le don d'amour
posté le dimanche 01 avril 2007 à 18:05
Essayez...
Si j'étais mort...
...comment les autres parleraient-ils de moi ?
La question vous paraît dérangeante ? Elle est pourtant la base d'un exercice de développement personnel aux bénéfices inattendus...
Mode d'emploi : imaginez vous le jour de votre enterrement. Vos proches sont tous réunis autour de votre cercueil. Deux ou trois d'entre eux (parents, amis, collègues...) se relaient à la tribune pour évoquer votre souvenir. Que disent-ils ? Quelles valeurs, quels traits de votre personnalité évoquent-ils ? Demandez-vous ensuite ce que vous aimeriez qu'ils disent... Et comparez les deux listes de réponses.
Comment faire l'exercice ? Pensez à 3 personnes parmi celles qui vous connaisent le mieux. Sur une feuille, résumez en une phrase ce que, selon vous, chacune d'elles dirait de vous après votre mort (soit 3phrases).
Sur une autre feuille, écrivez ensuite ce que vous aimeriez entendre dire de vous. Pour vous aider, vous pouvez faire des catégories : social/relationnel, familial/intime, professionnel, spirituel/moral...
Comparez ensuite les deux listes. Relevez les points sur lesquels les écarts sont les plus importants : c'est à ceux là que vous vous consacrerez prioritairement, en vous fixant des objectifs concrets.
Pour être utile, l'exercice doit être fait avec plaisir. S'il vous déprime ou vous angoisse, n'insistez pas....
Extraits de Psychologies magazine, article de Laure Gannac.
Clin d'oeil